16ième journées sciences navales

Pendant des siècles, la Marine a utilisé une énergie renouvelable : le vent. Au XIXème siècle, la Marine a commencé à adopter le charbon pour alimenter des machines à vapeur. Puis, au XXème siècle, le pétrole s’est imposé comme LA source d’énergie pour les transports. Fluide plutôt facile à extraire, à transvaser, à transporter, à stocker, à distribuer, avec de nombreux dérivés de raffinage valorisables, relativement peu cher au regard de sa densité énergétique, le pétrole semblait avoir tous les avantages.

Aujourd’hui, même si les énergies carbonées restent prépondérantes, on s’interroge sur leur avenir.

Bien que l’énergie nucléaire concerne principalement la production d’électricité à terre, il existe néanmoins environ 400 navires à propulsion nucléaire. En dehors de quelques navires civils (brise-glaces), c’est dans le domaine militaire que cette énergie apporte un avantage déterminant : autonomie pour les porte-avions, discrétion pour les sous-marins, puissance, gain de place (absence de soute à combustible),… Les combustibles fissiles sont des sources d’énergie primaire qui représentent une véritable alternative aux combustibles fossiles.

Mais le nucléaire n’est pas le seul successeur possible aux hydrocarbures. Au cours de cette journée, nous verrons également des sources d’énergie secondaire (ou vecteurs énergétiques) comme le dihydrogène (qui peut être utilisé dans des piles à combustibles). Même si le dihydrogène est généralement produit par reformage d’un hydrocarbure (le méthane), il peut également être obtenu par électrolyse de l’eau sans avoir recours aux énergies carbonées (nucléaire, solaire,...). 

Cette 16ème JSN sera ainsi l’occasion d’illustrer les solutions des ingénieurs pour sortir du pétrole.

Date: 
3 février 2021